Vous relisez le titre, vous vous dites qu'il y a quelque chose qui cloche, qu'il devrait y avoir un accent aigu sur le "e" de dîner et certainement pas de "er". Au passage, vous vous dites que je devrais me mettre au goût du jour et arrêter d'utiliser les accents circonflexes à tout va. En fait, aussi étrange que la formule puisse paraître, elle est juste. Le 31 mai, Donald George, le directeur de la Maison de la Francité, m'offre l'opportunité de parler de mon livre SITATUNGA dans le cadre de ses "Dîners littéraires". C'est à 20 heures et sur réservation. Il n'y a qu'une cinquantaine de places et comme mon fan club est bien plus large que ça, je vous conseille de vous inscrire rapidement.
Jusque-là, vous me trouviez plutôt sympa, maintenant vous hésitez entre la prétention et le pétage de plombs. Dans mon imaginaire, "dîner littéraire", ça sonne très professionnel. Cela donne une forme de légitimité, comme une étape vers le prix Goncourt ou l'académie française. Bon, d'accord, j'ai l'air d'avoir attrapé la grosse tête, alors que tout un chacun ici sait qu'écrire, c'est surtout apprendre à négocier avec la permanence du doute, quels que soient les obstacles qui se dressent sur notre cheminement entre l'idée du roman et sa diffusion.
Les dîners littéraires, si je reprends les mots de Donald, "c’est un concept culturel sympathique et convivial : on s’amuse, on mange, on s’instruit, on se rencontre. Rony Demaeseneer nous présente Ariane Payen, dans le cadre d’une conversation à deux voix suivie d’un débat avec le public, tout cela au cours d’un repas (entrée apéritive, plat, dessert, vins, eaux et bonne humeur)... C'est rue Joseph II au numéro 18 à Bruxelles et pour 15€ vous profiterez du repas complet.
Sitatunga, c'est l’histoire de Zaïa, née en 1868 en Kasaï Oriental, avec sa jumelle Aria. Elles héritent chacune d’une part des pouvoirs de leur grand-mère Nzeba : Aria devient guérisseuse et Zaïa chamane. Ce qui va signer le début des ennuis pour cette dernière comme vous le lirez dans le premier volume, « L’âme africaine ». L’arrivée des Belges dans le sillage de Stanley, vous le découvrirez dans le deuxième, « L’âme en feu ». Ces deux tomes sont inséparables, comme les jumelles de mon roman, pour la simple raison qu’à deux, ils racontent une seule histoire.
Le 31 mai, il y aura à la Maison de la Francité de jolies piles de livres. Les deux tomes (indissociables) seront vendus à 28€ (pour les 2, j'insiste!) et Yasmina sera là avec sa caisse enregistreuse sous forme d'application mobile. Il n'y a pas d'obligation d'achat. Pour ma part, je me ferai un plaisir de signer des dédicaces en veux-tu en voilà... Sur les livres que vous avez déjà comme sur les nouveaux.
Vous êtes plusieurs à me demander où l'on peut se procurer le livre et actuellement, la réponse reste sur commande au Lion Z Ailé de Waterloo, mon éditeur de chic et de choc. La distribution prend un peu de temps à se mettre en place et les achats en librairie devraient être possibles pour cet été. Sans doute est-ce justement pour garantir le niveau acceptable de mon humilité.
Ce dîner littéraire inaugure la valse des actions et manifestations autour de ce roman qui me tient tant à coeur. Je serais tellement heureuse de partager ça avec vous...
On se voit le 31 ?
A bientôt alors...
Belle écriture !